A propos de nous

Association Femmes Solidaires AFS

Ensemble brisons les tabous de l’Infertilité et de la Stérilité

Créée le 15 Octobre 2015 au Sud-Kivu à Bukavu, l’Association « Femmes Solidaires » est une Association sans but Lucratif, structure humanitaire relevant du droit congolais. AFS dispose de tous les documents légaux exigés par l’Etat Congolais pour les ONG Nationales Son siège social est situé sur N°5, Avenue Maniema, quartier Ndendere, commune d’Ibanda, Province du Sud-Kivu et à Kinshasa sur Avenue 24 Nov, En Face de l'academie des beaux arts.

AFS est une ONG Nationale qui dans sa 1ere branche elle sensibilise la population congolaise sur les questions d’infertilité à travers une
synergie d’actions positives. Depuis sa création jusqu’à maintenant AFS Pour matérialiser cette vision a assuré dans notre Pays la RDC les soins de santé de 2 304 femmes qui ont bénéficié des soins de santé à l’Hôpital Général de Reference de PANZI, à l’hôpital générale de référence de Bagira à la Clinique Sky born et à la Clinique Hapinness àKinshasa

Dans sa 2eme branche dite philanthropique, AFS élabore et exécute des projets avec plusieurs partenaires. C’est dans ce contexte que s’inscrit ce projet d’Encadrement et de Réinsertion socio-professionnel en faveur des jeunes sortis des groupes armés, des jeunes àrisque et des femmes vulnérables, des groupements de BIRHALA et BUDAHA dans la chefferie de BURHINYI. Ce projet sera mis en Œuvre avec le financement de la MONUSCO.

 

Our History

Superior Roofing Services

2015 - 2022

Notre Experience

AFS a 6 ans d’expériences dans le développement et la mise en œuvre des projets en RDC. AFS a 4 ans dans la mise en œuvre d’initiatives de santé communautaires et 3ans dans l’encadrement des jeune et des femmes vulnérables pour accroitre leur participation à la promotion de la paix, la démocratie, la bonne gouvernance et la reconstruction Nationale.

Les femmes congolaises et l’infertilité : un combat sous silence

L’infertilité n’est pas une malédiction, elle est évitable et guérissable

DOCUMENT PLAIDOYER

En République Démocratique du Congo (RDC), lorsqu’un couple se marie ou décide de vivre ensemble, on attend impatiemment que le fruit de cet amour soit « concrétisé » par l’arrivée d’un enfant. Cela n’est d’ailleurs pas propre à la RDC, cela est valable aussi dans toute l’Afrique avec le fameux « C’est pour quand ?». Et quand ce divin enfant n’arrive pas, cela peut prendre des tournures dramatiques car cela entraine des relations sexuelles hors mariage. De ce fait, les MST provoquent l’infécondité et la stérilité et cette dernière provoque des divorces, donc davantage des rapports sexuels éparpillés. Lorsque le couple est confronté à la stérilité, la pierre est jetée à la femme parce que la pression sociale autour de la maternité est très forte.

 C’est ici qu’intervient L’Association sans but lucratif de droit congolais dénommée FEMMES SOLIDAIRES « AFS » en sigle qui est dédiée à la prévention, aux soins et à la recherche liée aux causes de l’infertilité et aux traitements disponibles afin d’échanger des expériences et des informations avec d’autres prestataires de soins de santé, des chercheurs, des décideurs et des membres de la communauté au Congo et ailleurs ceci pour aider les couples en difficulté de procréation à avoir une vie épanouissante avec ou sans enfant. L’initiative « AFS » vise à autonomiser les femmes infertiles à travers l’accès à l’information, à l’éducation et à la santé et le changement des mentalités. Cette initiative puissante aide le gouvernement à définir des politiques visant à améliorer les soins. AFS défend les droits et vient en aide aux couples en mal d’enfant. AFS lève le tabou de l’infertilité et réunissant les plus grands experts, les gynécologues obstétriciens les défenseurs de droit de l’homme, dans des journées d’échange, de connaissance et de partage d’expérience entre couples. AFS sensibilise et rappelle à toutes ces femmes qu’elles ne sont pas que des mères mais qu’elles sont des membres précieux de la société, qu’elles puissent ou non avoir des enfants. Il est très triste d’apprendre qu’aujourd’hui encore les femmes continuent d’être maltraitées et soumises à la violence, en raison de leur incapacité à avoir des enfants. Mais le pire est qu’elles ne connaissent même pas leur droit bien qu’étant dans la situation d’infertilité.

Seulement 15% des couples, les plus urbains et modernes se rendent directement chez un spécialiste. Beaucoup de familles vont évoquer des causes surnaturelles. Pour beaucoup de femmes, en zone rurale, le premier recours pour avoir un bébé, c’est Dieu ou le marabout par manque d’information.

 

Il y a aussi la mise en scène de soi ; c’est-à-dire le besoin de se confier ou d’exprimer leurs émotions. Les femmes sont plus sujettes à exprimer leurs émotions et à rechercher les femmes qui vivent la même chose qu’elles. Parce que comme elles ont des difficultés à en parler dans la famille, elles entendent parler de leur propre souffrance lorsqu’elles adhèrent à l’AFS et qu’elles participent aux activités notamment aux journées de témoignage organisées par notre structure. Cela les rassure de pouvoir se confier à quelqu’un qui connait le même problème qu’elles. Leur slogan préféré c’est « celui qui n’a pas connu ta douleur, ne te comprend pas et ne te comprendra jamais »

Les chiffres parlent d’eux même : dans 40% des cas, les couples ne se rendent pas dans une structure sanitaire, mais cherchent de l’aide auprès de personnes sans formation médicale.

Les autres vont s’adresser à des centres de santé de premier niveau, ou le personnel est mal formé aux questions relatives à l’infertilité et cela ne fera qu’aggraver la situation.

Enfin parmi les rares couples qui connaissent l’existence de ces centres spécialisés, la plupart les considèrent comme étant hors de leur portée pour des raisons financières. Ces centres, tous privés, ne se retrouvent que dans des grandes villes. Résultat, les couples « tournent en rond » pendant des années et perdent en moyenne 12 ans. Les patients font le tour de tous les praticiens, prennent toute sorte de médicaments. La réserve ovarienne des femmes est souvent complètement effondrée quand elles arrivent à nous, témoigne le Docteur Patrick MURHULA Gynécologue obstétricien de l’AFS. Ces femmes sont totalement désespérées et préfèrent mourir que de continuer de vivre sans donner la vie. En moyenne beaucoup des femmes que nous voyons ont déjà 38 ans et nombreuses sont celles qui ont besoin d’une fécondation in vitro ou d’un don d’ovocyte ce qui n’est presque pas faisable dans notre pays pour le moment.

L’infertilité est donc un problème de santé publique majeur qui reste dans l’ombre de celui des grandes épidémies et des problèmes liés à la santé de la mère et de l’enfant.

AFS utilise la méthode de sensibilisation pour la prévention de l’infertilité :

Pour les femmes.

  • L’un des principaux facteurs de risque c’est l’âge. La fécondité des femmes diminue avec le temps, surtout après 35 ans.
  • Les troubles médicaux qui touchent le système reproducteur comme le syndrome des ovaires polykystiques, l’endométriose, le blocage des trompes de Fallope ou des fibromes ;
  • Une exposition à des infections transmissibles sexuellement
  • Des traitements contre le cancer (par ex. la chimiothérapie).

Le manque d’information aggrave la stigmatisation Ceci est inacceptable et doit être changé. Les femmes souffrent de discrimination, de violences et sont malmenées en raison de leur incapacité à avoir des enfants, bien que 50% des cas d’infertilité soient dus à l’infertilité masculine.

Par conséquent, il est absolument nécessaire de créer un changement de culture pour respecter les femmes, qu’elles soient mères ou non, encourager les hommes à parler de leur infertilité et soutenir leurs femmes pendant le parcours du traitement. Nous travaillerons dur avec tous nos partenaires pour créer ce changement de culture et souligner à tous que les femmes ne sont pas que des mères. Elles sont plus que des mères.

AFS a permis l’autonomisation des certaines femmes infertiles au Congo en améliorant l’accès à l’information, la santé, le changement de mentalité et l’autonomisation économique. Mais le travail est énorme et les moyens sont limités vu le besoin qui se pose sur terrain. L’infertilité es plus répandue que vous ne l’imaginez

Grace aux partenariats avec les hôpitaux de renommée AFS s’associe à d’autres secteurs tels que les médias, l’art sous toutes ses formes, pour aborder le problème de la stigmatisation autour des femmes infertiles et sensibiliser les communautés au sujet de l’infertilité en matière de prévention de l’infertilité et infertilité masculine.

L’initiative puissante de AFS aide les gouvernements à définir des politiques visant à améliorer l’accès à des soins de fertilité règlementés surs et efficaces. Elles définissent les interventions visant à briser la stigmatisation autour des femmes infertiles et à sensibiliser la population sur la prévention et la prise en charge de l’infertilité.

AFS veut élargir ces partenariats notamment en travaillant avec les universités, les ministères de la santé et les sociétés de fertilité internationales, cette initiative propose également une formation médicale et des formations aux prestataires de soins de santé et aux embryologistes afin de développer et de renfoncer les capacités en matière de soins de fertilité en République Démocratique du Congo.

Nous sollicitons votre accompagnement pour un changement de cuture visant à déstigmatiser l’infertilité à tous les niveaux : en sensibilisant davantage, en renforçant les expériences des experts locaux, en bâtissant un plaidoyer en coopération avec les décideurs et en aidant les femmes sans enfants à démarrer leur propre petit commerce. Il s’agit de donner à chaque femme le respect et l’aide qu’elle mérite pour mener une vie épanouissante avec ou sans enfant.

Nous souhaitons que vous nous accompagniez pour pouvoir mener à bien notre noble lutte qui consiste à poursuivre avec nos :

  • Plaidoyers
  • Vulgarisation des textes juridiques Nationaux et internationaux.
  • Assistance juridique et judiciaire des femmes victimes de violation de leur droit.
  • Formations, sensibilisation 
  • Renforcement des capacités
  • Participation active aux activités de la journée internationale de fertilité célébrée chaque 04/06

ENSEMBLE BRISONS LES TABOUS DE L’INFERTILITE ET DE STERILITE